FAO est l’arrière petit fils adultérin d’un noble désargenté. Privilégiant les photographies noir et blanc, l’extraversion de ses modèles, voire la provocation, Fao se refuse à communiquer sur le sens ou la portée de ses créations. Ses photographies, tour à tour violentes, singulières ou cocasses, interrogent le spectateur sur ses propres désirs, ses fantasmes ou ses répulsions. Les lumières sont saturées, les couleurs délavées et les cadres dérangeants et décalés. La transgression est de rigueur et le bon goût crucifié sur l’autel du kitchissime. Œuvres sincères et poétiques…